dimanche 3 juillet 2011

La Grande Bataille de Notre Temps (2ème partie)


La Grande Bataille de Notre Temps, 2ème partie

L’armée du Rohan s’avança alors en silence dans le champ de Gondor, se déversant avec lenteur et régularité, comme la marée montante par les brèches d’une digue que les hommes croyaient sûre.

La Cité était maintenant proche. Il y avait dans l’air une odeur d’incendie et une véritable ombre de la mort.

Le Roi se tenait sur Nivacrin, immobile, contemplant l’agonie de Minas Tirith, comme soudain frappé d’angoisse ou de peur.

Allait-il fléchir, courber sa tête, se retourner et partir se cacher dans les collines ?

Puis soudain Merry le sentit. Le vent soufflait sur son visage ! La lumière entreluisait. Loin, très loin dans le Sud, des nuages se voyaient faiblement, formes grises reculées qui s’élevaient en volutes et dérivaient : le matin s’étendait au-delà.


La forme courbée du Roi se redressa ; il parut de nouveau grand et fier, et debout sur ses étriers, il cria d’une voix forte, si claire qu’aucun de ceux qui étaient là n’en avait jamais entendu de pareille chez un mortel :

Debout, debout, Cavaliers de Théoden !

Des évènements terribles s’annoncent : feux et massacres !

La lance sera secouée, le bouclier volera en éclats,

Une journée de l’épée, une journée rouge, avant que le soleil ne se lève !

Au galop maintenant, au galop ! A Gondor !

Le Roi cria soudain un ordre à Nivacrin, et le cheval bondit en avant. Derrière Théoden, son étendard flottait au vent : un cheval blanc sur fond vert ; les chevaliers de sa maison galopaient dans un bruit de tonnerre…Le front de la première eored mugissait comme les flots déferlant sur la grève ; mais Théoden ne pouvait être gagné de vitesse. La fureur de la bataille de ses pères courait comme un nouveau feu dans ses veines, et il était porté par Nivacrin comme un dieu de jadis, voire même comme Oromë le Grand à la bataille de Valar, quand le monde était jeune.


La Charge des Rohirrim

La Garde de Théoden galope comme l’éclair vers le front central du Mordor.. Sur sa droite Les Cavaliers de l’Ouestfolde, emmenés par Erkenbrand. Les rapides Cavaliers d’Elfhleim s’élancent pour occuper l’aile à gauche du Roi. Suivant L’Ost Royal, plusieurs grandes éored menées par Eomer.

L’infanterie, constituée des Guerriers de l’Ouestfolde, menés par Grimbold et la Garde Royale à pied, couvrent les arrières de la cavalerie du Nord, soutenue par quelques éclaireurs, pendant qu’une éored, où se trouve le jeune Merry, l’écuyer du Roi se dirige vers l’extrême gauche, constituant un pivot entre la cavalerie et l’infanterie.

Dissimulée parmi les hommes d’Erkenbrand, se trouve Eowyn, la nièce du roi et sœur d’Eomer.

A la Mort ! A la Mort !

L’attaque est dévastatrice pour le Mordor.

Théoden et Erkenbrand détruisent les balistes et la formation de Grishnak.

Puis leurs charges les amènent respectivement sur la cavalerie Warg qui protège les arrières de la grande formation du Gorgoroth où se trouve Gothmog, et sur une autre formation d’Orque. Le Rohan défile autour des catapultes ennemies alors que la deuxième lame de fond va s’abattre sur elles. Un troll est blessé par un javelot lancé avec force.

Les Wargs sont chassés, Gamling tuant de sa main leur leader, et les Orques mis à mal. Le centre du Mordor semble ébranlé alors que son flanc droit est au bord de la rupture.

A l’intérieur du mur, le Gondor forme un dernier carré face à la Légion Noire. Les chevaliers de Dol Amroth sont chargés par les Orques du Morannon, un Troll et le Sénéchal Noir. Les chevaliers sont pratiquement anéantis mais leur capitaine terrasse le Sénéchal en combat singulier !

Les joueurs du Mal ont des frissons dans le dos face à la furia des hommes du Nord.

Ils décident de faire dérouter les Wargs (qui sont détruits sur cette action) afin de pouvoir affronter Théoden et sa Garde avec l’Ost du Gorgoroth (formé de 18 compagnies lourdement équipées). Ils misent sur les Trolls servants les engins de siège pour arrêter l’assaut de l’aile droite.

L’initiative va être décisive. Les javelots du Rohan percent alors le cœur du Troll qui semblait pouvoir briser la jonction centrale entre Théoden et Erkenbrand. Le flanc droit du Mal est alors totalement à nu et seul le deuxième Troll peut retarder l’échéance. Mais Erkenbrand l’a dépassé et une autre formation tueur de monstre lui fonce dessus.

Les Valars ont décidés d’accorder leur protection au Cheval Blanc et le Rohan charge puissamment l’Ost du Gorgoroth !

La vitesse des cavaliers d’Elfheim leur permet également d’engager la deuxième formation de Wargs sur le flanc gauche. Erkenbrand et ses hommes chargent les Orques mais le Troll se décide à s’en prendre à ses arrières.

Le combat est implacable. A gauche Elfheim recule, n’ayant pas réussi à briser la formation de Wargs. A droite Erkenbrand met aux abois les Orques pendant que le Troll désarçonne plusieurs cavaliers.

Les Orques décident de s’emparer de leurs armes à 2 mains contre la Garde du Roi, renonçant à toute protection. A une perte près, ils réussissent à anéantir la Garde !

Théoden est tombé au champ d’honneur mais les orques ont encaissés la perte de 8 compagnies. Démoralisés ils se font charger derechef et perdent encore 3 compagnies.

La formation du Gorgoroth semble étrillée et les joueurs du Mal voient leur ligne de bataille s’amincir considérablement car la Légion Noire est restée dans la première enceinte pour achever les derniers défenseurs. Une poignée de soldats Gondoriens s’enfuient vers le deuxième niveau et s’adossent à la porte. Le Mal pille et brûle la première enceinte et se contente d’envoyer un Troll à la poursuite de la poignée de survivants.

Dehors l’assaut du Rohan est brutal et le moral du Mal s’en ressent. Gothmog fuit vers la formation de Wargs qui retraite. L’Ost du Gorgoroth reste démoralisé face à la deuxième lame qui lui arrive droit dessus. Quelques formations d’Orques tentent de reformer une ligne de défense.

Excepté la perte cruelle du Roi et ses chevaliers, les formations de cavaliers du Rohan restent opérationnelles et très dangereuses, ayant essuyées peu de pertes jusqu’alors.

Le Troll est enfin abattu, Eowyn s’étant révélée et ayant pris le commandement de l’éored qui suit Erkenbrand. Celui-ci en finit avec les Orques pendant qu’Eowyn charge irrésistiblement les catapultes, en détruisant une.

Le flanc droit du Mordor est détruit et le Rohan opère un mouvement tournant pour remonter en enfilade les formations d’Orques.

Eomer rendu berserk par la mort de Théoden, achève en compagnie d’Elfhleim l’Ost du Gorgoroth. Seule une ligne élastique se tient encore entre les murs de la Cité Blanche et la colère des hommes du Nord.

Le Mal replie ses troupes du flanc gauche et décide de renvoyer les Trolls à l’extérieur de la première enceinte. Les Orques du Morannon prennent position sur les murs mais semblent hésiter à abandonner leur protection face aux formations déchaînées rohirrim.

Le Troll glisse dans la pente. Les 10 soldats du Gondor regardent avec angoisse sa progression. Il n’y a plus qu’eux entre les soldats de l’Oeil et la population civile qui s’est réfugiée aux niveaux supérieurs.

Le Rohan charge à nouveau tel le tonnerre. Le dernier engin de siège est détruit et les formations centrales essuient encore de lourdes pertes.

Le dernier Nazgul, l’Innomable, s’envole vers Gothmog et ses Wargs.

Plus loin sur la plaine, l’infanterie du Rohan continue à avancer, mais la ligne du Nord s’étire, sa cavalerie engagée dans les lointains combats près des murs.

L’éored de Merry défile à gauche du tertre où sont dissimulés quelques Rodeurs de Morgul qui n’osent sortir de leur abri.

Le Mordor est en limite de rupture et est impuissant à prendre l’initiative tactique. Le flanc gauche du Mordor a des ennemis sur tout son front et risque d’être pris en tenaille par l’attaque des cavaliers de l’Ouestfolde.

Un vent de panique souffle sur les troupes survivantes du Mal. Il semble bien que ce ne soit qu’une question de temps avant qu’ils ne soient tous exterminés.

…les ténèbres se dispersèrent ; les hommes de Mordor gémirent et la terreur s’empara d’eux ; ils s’enfuirent, et moururent, et les sabots de la colère passèrent sur eux. Alors toute l’armée du Rohan éclata en chants ; les hommes chantaient tout en massacrant, car la joie de la bataille était en eux, et le son de leur chant, qui était beau et terrible, parvint jusqu’à la Cité.

BRRRMMM !

BRRRMMM !

A peu près toute la moitié Nord du Pelennor était emportée et les camps flambaient, les orques fuyaient vers le fleuve comme des hardes devant les chasseurs ; et les Rohirrim allaient de côté et d’autre à leur gré.

Mais ils n’avaient pas encore réduit le siège ni pris la Porte.. De nombreux ennemis se tenaient devant, et d’autres armées encore intactes occupaient l’autre moitié de la plaine. Au Sud, au-delà de la route, se trouvait la force principale des Haradrim, et leurs cavaliers étaient assemblés là autour de l’étendard de leur chef…

Dans la 3ème partie, vous verrez le Rohan, seul face aux troupes du Mal, affronter le Harad dans un choc effroyable et continuer à faire face au Mordor.

Bientôt la suite de cette bataille décisive pour la Terre du Milieu.


9 commentaires:

  1. Ca claque quand même ...

    RépondreSupprimer
  2. C'est ENOORMEU! Gargantuesque! Gigantissime! BRAVO!

    RépondreSupprimer
  3. Autant de figurines peintes, j'en pleurerais. Le projet était ambitieux, le résultat est spectaculaire !

    Allez reposer vos yeux et ne peignez plus pendant 2 mois maintenant !

    RépondreSupprimer
  4. Grandiose... un sommet !
    Un monstrueux sommet que je ne verrai jamais ailleurs ... pas avec ce niveau d'aboutissement !

    Magnifique !

    RépondreSupprimer
  5. Ici 2020 , ce fut grandiose ! Ou êtes vous ? Bravo à vous Boulogne Billancourt !

    RépondreSupprimer